Bilan de la 38e Hestejada de las arts

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ICI en PDF le Bilan de la 38e

Ici en PDF  la Revue Presse de la 38e

L’Archipélisation
Toujours désireuse de lire et d’interpréter la partition environnementale locale (sociale historique écologique esthétique) riche de potentiel poïélitique, la 38e édition est restée fidèle à son processus d’« archipélisation » de l’événement. Elle continue ainsi à cultiver rencontres, échanges, confrontations entre acteurs et populations participantes, municipalités, associations et habitants, dans un rapport géographiques des lieux, sites et villages accueillant les manifestivités. Pour cette édition sur les communes de Pompéjac, Lignan de Bazas, Noaillan, Mazères et Uzeste.

Les transartisticités
Toujours axe majeur de l’événement, le principe actif des « transartisticités » défendant la diversité et l’engagement sur plusieurs fronts avec des « créations à l’Uzestienne » exploitant la musique et l’improvisation dans une envergure illimitée, le théâtre, la danse, la pyrotechnie, le texte sous forme de lecture récits poésies ou chansons, le cinéma, les images et au-delà de l’art, les préoccupations sociales et environnementales, politiques, philosophiques et psychologiques qui ont émergées dans de multiples débats, conférences, projections et expressions de pensées. 8 jours de rencontres insolites et insolentes regroupant artistes, scientifiques, philosophes, critiques d’art, historiens, syndicalistes, élus autour d’une soixantaine de spectacles/concerts/créations, une quinzaine de conférences/communications/débats, une vingtaine de projections, le tout ponctué de bals, fanfare, apéro swing, bœuf et meeting poétique.

Nos partenaires
Nos partenaires institutionnels ont  encore cette année soutenu l’événement. Les municipalités concernées par l’archipélisation (et conscientes de l’enjeu de la manifestivité) sont maintenant partenaires à part entière de l’Hestejada : leur soutien logistique, financier, humain et intellectuel participent pleinement à la réflexion et à la réussite de l’événement, tout comme notre fidèle réseau d’affinités intellectuelles et artistiques que sont la CGT, le GFEN (Groupement Français d’Education Nouvelle), la CCAS (Caisse centrale d’action sociale des industries électrique et gazière), l’association Artistes et Associés et bien d’autres collectifs d’artistes…

Le public
Toujours un public de fidèles et de passionnés (socialement très mixte et d’horizons très variés) mais aussi un nouveau public qui découvre l’événement et renouvelle la fréquentation. Public de « spect’acteurs »  qui est invité à prendre son temps, à réfléchir, à se cultiver, à aller vers ce vers quoi il ne serait pas forcément allé. Tout un travail d’éducation d’initiation d’émancipation, travail lent parce que délicat et profond qui se développe à chaque édition et  continue de porter ses fruits avec une recrudescence de la jeunesse et une augmentation du public local (une des retombée positives de l’archipélisation)
Cette 38e édition en chiffres :
– Une billeterie stable par rapport à l’édition précédente avec 4000 entrées payantes. Encore cette année  de nombreux spectacles étaient gratuits, on peut donc comptabiliser 6000 festivaliers villégiateurs visiteurs touristes sur la semaine. La manifestivité en accueille plus de 1000 venus de France et de toute l’Europe, qui passent la semaine complète dans le Sud-gironde, logeant dans les gîtes les hôtels les campings chez l’habitant.

Audience médiatique
Radios/TV : France Culture, France Musique, France bleu gironde, FIP, La clé des ondes, TSF Jazz, France Inter, ARL Langon, FIP. La presse écrite nationale était au rendez-vous pour commenter l’événement. La presse locale s’est encore contentée trop souvent de relayer l’information (des annonces principalement et trop peu d’articles et compte-rendu sur les événements artistiques. Cf : Revue Presse 38e

La 38e édition de l’Hestejada de las arts affiche, cette année encore, un bilan financier équilibré sans avoir renoncé à ses exigences artistiques et à son concept d’archipélisation. Pari  encore tenu, toujours au prix d’un investissement humain considérable (que bénévoles artistes et techniciens en soient ici vivement remerciés). Pari et engagement, qui nous l’espérons, seront reconnus et accompagnés par nos partenaires pouvoirs publics.